La tête à l'endroit, le blog à l'envers

 

Des récits au journal de bord d'un marin égaré...

* Tous les textes ou récits de ce blog peuvent se lire dans un sens et/ou dans un autre...

phrases après (avant) phrases...

 


Le blog de l'Atelier, c'est essentiellement : une évocation du réel, des reportages audios, des bouts de vies, du positif, un brin d'humour, un peu de fantaisie et beaucoup de créations. 

 

 

Le blog comprendra 3 parties distinctes:

 

1/Les récits

2/Le journal

3/Les contrariétés (ou pointe d'ironie)

Chapitre 0 

 

Le compte à rebours. (récit)

 

Dans une époque d'usurpation et d'hypnose collective dans laquelle les faussaires (et autres humanoïdes fonctionnels) ont définitivement pris la place des "autres", j'ai finalement choisi de prendre un temps et d'adopter aussi ce narratif impudique et parfois délictueux, après toutes ces années de silence respecté...

 

pause.

 

À des fins d'exutoire, à défaut d’exulter. Pour une cause personnelle et particulière.

Histoire de garder une impression de lutte -même inutile- face au récit final artificiel qui corrompt chaque jour un peu plus le terrain de la vérité. 

L'objectif de cette transmission publique fait aujourd'hui sens à mes yeux : me (dé)livrer entre les lignes et avec quelques signes afin de donner un autre aperçu de ce que je suis... pour vous mes filles.

 

Vous envisagerez peut-être aussi une face différente de moi, sans doute moins drôle mais toute aussi révélatrice...

 

(30 mars 2022)

 

 


* Tous les textes ou récits de ce blog peuvent se lire dans un sens et/ou dans un autre...

phrases après (avant) phrases...


Chapitre 1 

Pile. (journal de bord)

Finalement, il ne m’aura pas fallu voyager très longtemps pour me rendre compte de la beauté du monde...

A travers des écrits, des images et des sons, je vous propose de découvrir de jolis endroits et d'aller à la rencontre

de belles personnes.

A notre portée.

Ici et là, sur le chemin.

En construction.

Hors du carcan et dans un temps délimité.

Un contenu nuancé et contrasté.

Sans conflit ni aucun autre intérêt que celui de montrer.

En corps, témoigner d'un savoir-faire ou d'un art oublié.

En somme, une certaine idée de la Nature. Humaine ou pas. Telle une gracieuse harmonie.

Des lieux et des êtres dont la simple existence joue parfois à cache-cache avec nos yeux (s’il est encore d’usage de pouvoir les contempler)

Une terre, une forêt, une rivière, une montagne... vus du sol.

 

Ph(r)ases.

Écouter. Découvrir. Se découvrir.

Assez loin des réseaux traditionnels.

Pour une vie davantage déconnectée, avec une envie différente de connexion.

Avec sobriété et bienveillance.

Au-deçà de l’ego.

L’être en avant, l’avoir en retrait.

Pour se (re)construire, même naïvement.

 

Face.

Décousu, le contenu sera aussi.

Sans doute un peu. Les textes seront épurés, jalonnés de petites pierres éclairées avec quelques références éparpillées. 

Pour vous, mes filles, et pour quelques autres assurément...

En public, je m'y risquerai alors avec un flou entretenu. 

Il ne faudrait pas que vous en sachiez moins, non plus, en privé.

Ce blog sera donc un voyage labyrinthique à travers les mots et le sens, mon ami(e).

Le verbe toujours court avec une réalité à jamais augmentée.

Pour essayer de garder -encore- les yeux ouverts, l'esprit alerte et la tête à l’endroit... 

rien de plus.

 

(15 octobre 2021)

 

 


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Chapitre 2 (journal de bord)

   

 

Je suis d'origine italienne et même si je n'en maîtrise pas encore la langue, j'ai toujours trouvé satisfaisant ce sentiment d'appartenir à deux cultures à la fois. 

 

Très jeune, ce tiraillement allait bon train et venait semer le doute dans mon cerveau évaporé, déjà peu enclin à la conformité.

Cette particularité a, d'une certaine manière, posée les premières pierres à ma construction et, sans doute, attisé ma curiosité sur certains sujets que je ne comprenais pas.

Comme si l'existence de cet ailleurs hérité, bercé par de jolis flots ondulants, venait donner un supplément d'âme vagabonde à mon pays d'ancrage.

Notre historique familial contrasté aura aussi apposé quelques jalons à cette déformation:

la fuite en avant, la quête d'une vie différente au-delà du carcan, avec comme vilaine toile de fond le fascisme imposé...  

 

Mon enfance aura été heureuse.

J'ai toujours su répondre avec détachement au mépris, quel qu'il soit. Avec les restes de mon éducation catholique. J'ai gardé la carapace mais perdu un peu ma foi au passage.

La naïveté m'aura, sans doute, quelque peu préservé des imperfections parfois toxiques du genre humain en me recentrant inlassablement sur mes envies simples de découvertes...
vous le verrez mes filles, même si tout s'écroule méthodiquement, il vous restera aussi quelques jardins à cultiver.

 

À propos, je suis tombé dans la marmite de l'audiovisuel vers 6 ans...

J'étais un peu comme Obélix, sans la potion magique, mais avec le sentiment d'obtenir sa force, caméra au poing.

J'ai commencé par découvrir la Super 8 familiale puis j'ai ensuite testé toute la panoplie des caméscopes de l'époque.

Je filmai absolument tout ce qui vivait et m'entourait : des scènes de rue, la nature florissante, les animaux, les paysages, le vent et les caprices du temps... (vague cliché désuet)

En fait, tout ce qui venait ici et là éclairer mon quotidien d'enfant et rassasier cette curiosité bien placée...

 

"Observer, écouter, témoigner, rendre compte..."

Très vite, j'ai perçu l'outil audiovisuel comme un formidable vecteur de communication.

Grâce à la vidéo, le garçon réservé que j'étais pouvait enfin poser des mots sur ses actions, me donner confiance et me prêter un peu de crédibilité.

Puis en grandissant, la passion ne m'a jamais véritablement quitté...

et comme une évidence, j'ai décidé de devenir cameraman professionnel vers l'âge de 16 ans...

 

Progressivement, j'ai acquis des compétences variés et complémentaires dans le secteur de l'audiovisuel.

J'ai suivi une formation en phase avec mon futur métier en consolidant les bases techniques que j'avais préalablement apprises de manière autodidacte.

Les mauvais reportages se succédaient, les montages expérimentaux arrivaient, les tournages se répétaient, s'amélioraient et les automatismes prenaient formes. 

J'ai suivi mon chemin avec une certaine rigueur... et je continue d'apprendre. 

Avec bonheur, j'ai gardé le plus longtemps possible ce rêve éveillé... 

jusqu'à ce jour... 

  


(26 avril 2023)


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Chapitre 3 

 

 Je n'ai jamais aimé les réseaux sociaux... (pointe d'ironie)

 

Cette propension à vouloir jeter en pâture ("abeuglément") son paraître afin de surexposer absolument son quart d'heure warholien m'a toujours paru... déconcertant.

Je me suis senti lésé, dès le départ, un brin emprunté il faut bien l'avouer, sous le gage bienveillant de cette apparente sociabilité. 

En fait, le futile aura très vite prit la place de l'utile, avec le soupçon de haine en sus.

L’objective était, somme toute, autre: des mines déconfites, des bouches bééées, des données offertes et une (re)connaissance détournée. 

De plus, n'était-ce pas une folle gageure que de forcer son être à prétendre afin de donner légalement accès à un savoir en devenir?

Un avoir à maudire. 

 

Bien entendu (vous pensez bien), j'ai choisi, dans un premier temps, de me préserver de toutes ces diversions controlées.

L'humain et ses fausses contrariétés...

Le Temps presse aujourd'hui et le choix d'une publication libre et éclairée s'amenuise avec le poids des années.

Toutes ces injonctions non-désirées auront donc suffit pour me faire changer d'avis...

un court espace sidérant.

 

Bien sûr, la farce n'est guère subtile et votre esprit, sans doute, en bataille... mais l'art vous libérera.

Vivement.

Le corps sain autorisé par les Us sera gangréné peu à peur par la nébuleuse coutumière, engagée par les autres.

Mais ne vous inquiétez pas, cette ère délétère prendra certainement fin avec le reste.

 

Diverger de la matrice quantique.

Vous l'aurez compris mes filles, rien n'est acquis et ne profite.

Ce texte laborieux en témoigne :

incompréhensible à souhait... peu brillant... comme il se doit... par vacation horaire et pour traverser les toiles.

Alors... faisons un voeu ensemble...

 

Est-ce un ancrage, une raison ou bien simplement une pointe d'ironie ?

Comment donc une folie ?!!!

Allez va, vous le comprendrez un jour, je le sais déjà!

 

(12 juin 2023)

 

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L'Atelier du Film par Sébastien Masnada