La tête à l'endroit, le blog à l'envers

* Tous les textes ou récits de ce blog peuvent se lire dans un sens et/ou dans un autre...

phrases après (avant) phrases...


Le blog de l'Atelier, c'est essentiellement : une évocation du réel, des reportages audios, des bouts de vies, du positif, un brin d'humour, un peu de fantaisie et beaucoup de créations. 

Chapitre 1 

Pile.

Finalement, il ne m’aura pas fallu voyager très longtemps pour me rendre compte de la beauté du monde...

A travers des écrits, des images et des sons, je vous propose de découvrir de jolis endroits et d'aller à la rencontre

de belles personnes.

A notre portée.

Ici et là, sur le chemin.

En construction.

Hors du carcan et dans un temps délimité.

Un contenu nuancé et contrasté.

Sans conflit ni aucun autre intérêt que celui de montrer.

En corps, témoigner d'un savoir-faire ou d'un art oublié.

En somme, une certaine idée de la Nature. Humaine ou pas. Telle une gracieuse harmonie.

Des lieux et des êtres dont la simple existence joue parfois à cache-cache avec nos yeux (s’il est encore d’usage de pouvoir les contempler)

Une terre, une forêt, une rivière, une montagne... vus du sol.

 

Ph(r)ases.

Écouter. Découvrir. Se découvrir.

Assez loin des réseaux traditionnels.

Pour une vie davantage déconnectée, avec une envie différente de connexion.

Avec sobriété et bienveillance.

Au-deçà de l’ego.

L’être en avant, l’avoir en retrait.

Pour se (re)construire, naïvement.

 

Face.

Décousu, le contenu sera aussi.

Sans doute un peu. Les textes seront épurés, jalonnés de petites pierres éclairées avec quelques références éparpillées. Pour essayer de garder -encore- les yeux ouverts, l'esprit alerte et la tête à l’endroit... rien de plus.

 

(15 octobre 2021)

 

 

 

Chapitre 2

 

 

Je suis d'origine italienne et même si je ne maîtrise pas encore la langue de Buzzati, j'ai toujours trouvé intéressant ce sentiment d'appartenir à deux cultures à la fois.

Cette ambivalence a, d'une certaine manière, posée les premières pierres à ma construction et, sans doute, attisé ma curiosité sur certains sujets que je ne comprenais pas.

Comme si l'existence de cet ailleurs hérité, bercé par de beaux flots ondulants, venait donner un supplément d'âme vagabonde à mon pays d'ancrage.

L'historique familial contrasté aura, sans doute aussi, apposé quelques jalons.

Avec comme toile de fond un conflit mondial et la quête d'une vie différente. 

Peut-être nous reste-t-il aujourd'hui un relent d'inachevé avec ce monde inversé ?

Un désert animé, des mensonges, des sociétés malades et des hommes dépourvus...

 

Mon enfance aura été heureuse.

J'ai toujours su répondre avec détachement au mépris, quel qu'il soit, avec les restes de mon éducation catholique. J'ai gardé une carapace mais, sans doute, perdu un peu ma foi au passage.

La naïveté m'aura quelque peu préservé des imperfections parfois toxiques du genre humain en me recentrant inlassablement sur mes envies de découvertes.

 

En fait, je suis tombé dans la marmite de l'audiovisuel vers 6 ans.

J'étais un peu comme Obélix, sans sa potion, mais avec le sentiment d'avoir sa force, caméra en mains.

J'ai commencé par découvrir la caméra Super 8 familiale puis j'ai testé toute la panoplie des caméscopes de l'époque.

Je filmai absolument tout ce qui m'entourait, des scènes de rue, la nature florissante, les animaux, les paysages, le vent et les caprices du temps...

En fait, tout ce qui venait ici et là éclairer mon quotidien d'enfant et rassasier ma curiosité.

Observer, témoigner, rendre compte... très vite, j'ai perçu l'outil audiovisuel comme un formidable vecteur de communication.

Le timide, que j'étais, pouvait enfin transmettre autre chose que des mots hésitants et apporter un nouvel élan de crédibilité à ce que je faisais.

Et puis en grandissant, la passion ne m'a jamais quitté et j'ai vraiment décidé de devenir cameraman professionnel vers 16 ans, comme une évidence.

Progressivement, j'ai acquis des compétences variés et complémentaires dans le secteur de l'audiovisuel.

J'ai suivi une formation en phase avec mon futur métier en consolidant les bases techniques que j'avais apprises, au début, de manière autodidacte.

Les reportages vidéos se succédaient, les montages expérimentaux ou pas arrivaient, les tournages se répétaient et les automatismes prenaient formes. 

J'ai suivi mon chemin et j'ai continué d'apprendre mon métier avec une certaine rigueur. 

Avec bonheur, j'ai gardé le plus longtemps possible ce rêve éveillé... 

jusqu'à aujourd'hui.

 

 

(26 avril 2023)

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L'Atelier du Film par Sébastien Masnada